vendredi 12 février 2016

PETITS APPARTEMENTS, DE AGNÈS ZAMBONI


      Petits appartements est un livre d'architecture d'intérieur traitant de l'agencement de petits espaces intérieurs privés allant de 12 à 40 m². Optimiser l'espace dans des appartements restreints est devenu un objectif à part entière afin de créer des endroits de vie ergonomiques et répondant à tous les besoins des usagers.



© 2014 Les Éditions Ulmer, scan page de couverture


      Le designer Christian Schallert et l'architecte Barbara Appollini ont ainsi transformé une ancienne zone de stockage en un studio dont l'agencement recèle de nombreuses ressources.

      La pièce de 22 m² est d'une grande linéarité, ses murs sont composés de panneaux de contreplaqué en pin qui dissimulent une multitude de fonctions. Les panneaux s'abaissent, coulissent ou s'articulent autour d'axes verticaux afin de révéler de nouveaux espaces tels qu'une cuisine, des toilettes, des tables, de électroménagers comme un lave-vaisselle, un frigidaire, un congélateur, et plusieurs espaces de rangements. Aucune poignée ne vient rompre la linéarité de la façade en bois ; soit par des prises en main discrètes, soit par des systèmes "pousse-tâche".




© 2014 Les Éditions Ulmer, scan page 47

      La pièce a un caractère modulable et transformable, ainsi des modules, qui sont aussi des coffres de rangement, composent à la fois un canapé, des assises adaptées à la hauteur de la table et un emmarchement pour accéder à la terrasse. La terrasse est surélevée de 60 cm, ce qui permet d'encastrer un lit. Ce lit en trombinoscope peut se positionner en canapé, en lit ou tout simplement disparaître complètement sous la terrasse. La salle de bain quant à elle est une vasque logée contre le mur.

      L'espace de 22 m² est composé essentiellement de deux matériaux qui sont à un coût modéré : le bois (contreplaqué de pin) et le viroc (panneau composite formé d'un mélange de bois et de ciment). De plus, cet espace a, en prime, deux terrasses en plein ciel. L'une étant le prolongement du studio et la seconde se situe sur le toit plus du studio. Sur cette dernière, une baignoire-jacuzzi y est installée afin de profiter du soleil.

jeudi 11 février 2016

EXPOSITION AU LIEU UNIQUE


      Le Lieu Unique est l'ancienne usine de la biscuiterie LU de Lefèvre-Utile située à Nantes. Il est depuis janvier 2000 reconverti en un centre culturel. Au premier étage de cet espace sont organisées tout au long de l'année des expositions temporaires. C'est ainsi que du 14 janvier au 7 février 2016 a été présentée une installation de Pascal Dusapin, célèbre compositeur, nommée Mille plateaux. Cette exposition éphémère est gratuite et ouverte à tout public.



TM + © 2016 Vimeo, LLC, lanniX, Pascal Dusapin


      Mille plateaux est une mise en sons et en images de l'univers onirique de l'artiste dans une pièce close entièrement dépourvue de lumière. Lorsque le visiteur pénètre dans cette pièce, il est plongé dans le noir complet. Il peut se diriger et déambuler à travers la pièce grâce à des bandes très fines de tissu ou de plastique transparent. Elles sont suspendues du plafond jusqu'au bas du sol afin de prendre toute la hauteur de la pièce ; et sur celles-ci sont projetées des lignes courbes blanches ou bleues et des points lumineux de couleurs en mouvement dessinés par l'artiste. Le sol est également pourvu de cette projection à certains endroits.


       Ces bandes sont placées aléatoirement dans l'ensemble de la pièce et le spectateur détermine ainsi subjectivement sa trajectoire à travers la pièce grâce aux lignes courbes qui s'agitent doucement et au son diffusé dans la pièce qui n'est autre que des sons de vent du monde entier. Le spectateur peut être imprégné de sérénité et de calme lorsqu'il entend un son de vent léger et perçoit des mouvements légers et lents des lignes courbes blanche ; ou alors se sentir pris d'effroi par le son du vent formant une bourrasque, une tempête et par le mouvement rapide et brutal des courbes bleues qui s'agitent sur les bandes. Ce paradoxe ainsi créé apporte deux ambiances totalement opposées en un même lieu grâce à des visuels et du son déterminés précisément.


      Cette installation calme et reposante, ou intrigante et violente, de Pascal Dusapin offre une expérience sensorielle et sensitive incroyable.

mercredi 10 février 2016

MARTIN BARRÉ


      HAB Galerie est un espace dédié à exposer des oeuvres contemporaines. Du 17 octobre 2015 au 3 janvier 2016, HAB Galerie a accueilli les peintures de deux artistes: Martin Barré et Bernard Piffaretti, grâce au partenariat du musée des Beaux-Arts de Nantes.


      Martin Barré est né à Nantes en 1924 et est mort à Paris en 1993. Il utilise des techniques différentes de peinture en fonction des différentes séries qu'il produit au cours de sa vie. Ainsi, en 1957, après la guerre, il crée des peintures abstraites telle que:



© Lauriane Betin

      Martin Barré a travaillé sur la ligne, elles semblent toutes se rejoindre et se chevaucher. Malgré cet aspect, le tableau reste très neutre. Il y a un contraste fond/forme, en effet, le fond et la forme interagissent ensemble. L'artiste utilise une palette de couleur très réduite (blanc, rouge de Venise, bleu de Prusse), il les mélange et obtient du marron ainsi que du gris.



© Lauriane Betin

      L'artiste travaille également avec des tubes de peinture à la fin des années 50. Il choisit de supprimer tout ce qui n'est pas essentiel à la peinture. Il y a également un contraste entre le fond et la forme. Au préalable, il applique sur sa toile une couche de peinture transparente puis il ajoute de la couleur jaune qu'il travaille en faisant un tracé au tube. Les deux couches interagissent ensemble. L'artiste semble avoir improvisé, sa peinture semble spontanée.


© Lauriane Betin



© Lauriane Betin



      Martin Barré a ici réalisé 4 tableaux, de même format. Il a repris le même motif pour chaque tableau ainsi que les mêmes couleurs mais il ne les a pas positionné de la même manière au sein de l'oeuvre. L'artiste a donné une règle pour l'accrochage. C'est ainsi que les tableaux doivent être tous à la même hauteur qui est la hauteur du regard, ils doivent tous être alignés et un espacement minimum entre les tableaux est déterminé car l'espace hors de la toile fait également partie de l'oeuvre. Le spectateur doit donc les regarder ensemble et non séparément. 



© Lauriane Betin


      L'oeuvre de Martin Barré est composée de 10 tableaux composés de traits de couleurs (rouge, jaune, vert et/ou bleu) et ressemble à un puzzle. Il s'est fixé des contraintes (des règles). Au niveau de l'accrochage, les pièces fonctionnent par paires tels des dominos. Les formats se répondent mais ils ne sont pas forcément composés des mêmes formes. Ensuite, chaque couleur a son orientation : le rouge et le vert sont toujours à l'horizontale, le bleu et le jaune sont toujours à la verticale. Le rouge est toujours en haut, le vert est toujours en bas, le bleu est toujours à droite et le jaune est toujours à gauche. Ainsi est le protocole du peintre et il prend cela comme un jeu car nous sommes toujours plus créatifs quand nous avons des contraintes car il faut être créatif à l'intérieur de cette contrainte. Cette oeuvre ne se base pas sur la sensibilité du spectateur car le but est de comprendre l'astuce et la réflexion du peintre.

MALÉVITCH ET LE SUPRÉMATISME


      Le Suprématisme est un mouvement pictural russe du début du XXe siècle. Kasimir Malévitch, né à Kiev en 1878 et mort en 1935 à Leningrad, en est le fondateur grâce à ses peintures présentées lors de la dernière exposition futuriste 0.10 à Pétrograd en 1915. Déjà connu pour avoir conçu les décors et les costumes du célèbre opéra russe Victoire sur le soleil en 1913, Malévitch annoncera par la suite que ce fut cet opéra qui déclencha l'inspiration qui l'amena au Suprématisme.



Portrait de Kasimir Malévitch 


      Lors de l'exposition 0.10, Malévitch présenta 39 oeuvres qu'il réalisa lors de l'été précédent. La peinture la plus appréciée fut Quadrangle, également connue par le nom de Carré noir sur fond blanc. Cette oeuvre fut très appréciée par la simplicité de son titre ainsi qu'à la multitude de significations qu'elle pouvait avoir. Les russes apprécient le carré car il incarne la perfection et il est à la fois le plein et le néant.



Carré noir sur fond blanc, Malévitch (1915), huile sur toile



     Malévitch appella cela le Suprématisme qui signifie "au-dessus de tout" et proposa ainsi d'autres oeuvres inspirées du carré. C'est ainsi qu'en 1918 il peint le Carré blanc sur fond blanc.



Carré blanc sur fond blanc, Malévitch (1918)


     Il déclina également la forme du carré pour en faire un cercle (qui n'est autre qu'un carré qui tourne), une croix,... Malévitch chercha à représenter par ces formes, un monde d'idées, dépourvu d'objets, l'essence invisible des choses. Il s'agit donc d’œuvres très intellectuelles malgré un abord facile car il est difficile de les intégrer à la vie quotidienne. Ses peintures se basent sur la subjectivité des spectateurs, sur leurs émotions et leurs ressentis par rapport à l'oeuvre.

      Malévitch a ainsi inspiré de nombreux artistes russes tels que Ivan Kuin, Alexandra Exter, Jean Pougny.

TROMELIN, l'île des esclaves oubliés

      
      Le Château des Ducs de Bretagne à Nantes présente une exposition temporaire nommée Tromelin, l'île des esclaves oubliés. Cette exposition explique le naufrage en 1761 d'un navire de la Compagnie française des Indes orientales appelé l'Utile ainsi que le commerce esclavagiste exercé pendant cette traversée.



© Lauriane Betin


      L'Utile largue les amarres à Bayonne en 1760. Il a à sa tête le capitaine Lafargue qui dirige un équipage de 140 hommes. Cette embarcation a pour but de ravitailler l'île de France (ancienne île Maurice). La traversée de l'Utile se fait en plusieurs étapes, la première étant de s'arrêter au port Pasajes en Espagne De Pasajes, l'Utile atteint Port-Louis à l'île de France au bout d'un mois qui permet le ravitaillement de l'île.


      Le capitaine Lafargue reprend son navire et met le cap vers Foulepointe à Madagascar où il achète 160 esclaves malgaches grâce à la complicité locale, de l'état-major et des officiers de marine à qui seront promis des esclaves à prix réduits et la permission de réaliser eux-aussi du commerce d'esclaves. Le gouverneur déclara même être "parfaitement informé que l'Utile a embarqué à Madagascar [..] des noirs de pacotille qu'il devait jeter à Rodrigues", Rodrigues étant l'île où devait être vendus les esclaves malgaches. Ainsi, la trajectoire de l'Utile va être changée.



© Illustration Sylvain Savoia


      La mauvaise précision des cartes maritimes de l'époque, fait jouer de mauvais tours à l'Utile. C'est ainsi que pendant la nuit du 31 juillet 1761, le navire fait naufrage sur l'île de Sable, île déserte qui ne mesure que 1 km². Seulement 210 personnes survécurent à ce désastre.



L'île de Sable ® Copyright 2015 Publihebdos.


      Afin de survivre sur cette île, tout ce qui put être récupéré du navire servit aux rescapés. Ils se nourrirent de tortues, de sternes (petits oiseaux) ainsi que de poissons. Le problème de l'eau potable se posa. Des hommes creusèrent alors un trou profond dans le sable et au bout de 5 m, trouvèrent de l'eau saumâtre.

      Au bout de deux mois, un navire nommé La Providence vient sauver les rescapés mais les esclaves malgaches sont laissés sur place avec la promesse qu'on reviendra les sauver, ce qui ne fut pas fait.

      Les esclaves restèrent 15 ans sur l'île de Sable, d'où son nom l'île des esclaves oubliés. C'est seulement en 1776, qu'une corvette, commandée par l'enseigne de vaisseau Jacques Marie de Tromelin, gagne enfin l'île. Elle y trouve huit survivants: sept femmes et un bébé de huit mois.

lundi 8 février 2016

SURRÉALISME

      René Magritte (1898-1967) a influencé plusieurs œuvres contemporaines dans le domaine de la publicité. C'est ainsi que de grandes enseignes se sont inspirées de son travail telles que Carita, Absolut Vodka, Magnum, Citroën,... Il s'agit ci-dessous d'une affiche publicitaire pour Ray Ban où est représenté un homme. Ray Ban s'est inspiré de Le fils de l'Homme de Magritte créé en 1964. Ils y ont repris la carrure de l'homme ainsi que le costume de couleur sombre., la cravate rouge et le chapeau melon. En revanche, à la place de la pomme verte sur le visage de l'homme de l'oeuvre de Magritte, on retrouve sur l'affiche de Ray Ban des lunettes de soleil de cette même marque. On peut aussi constater que ces lunettes de soleil sont travaillées comme si elles permettaient de percevoir ce qui se trouve derrière l'homme, c'est-à-dire le ciel et le haut de la haie situés derrière lui ; ce qui fait référence à une autre oeuvre de Magritte nommée : Le Retour (1964)




Campagne Ray Ban, inspirée de Magritte, COPYRIGHT © 2015 VISUALDVERTISING





















Le fils de l'homme, Magritte (1964) COPYRIGHT 
© 2015 VISUALDVERTISING















René Magritte : « Le retour », 1940. Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, inv. 6667 — © Charly Herscovici, avec son aimable autorisation c/o SABAM, Belgium. MRBAB, photo : J. Geleyns / Ro scan





LE RÉVEIL, DE PIER FABRE


      "Le Réveil" de Pier Fabre, est une réalisation de Land Art créée en 2011 qui représente une éruption volcanique.



Gwendal Fossois © L'Express


      Cette installation est située au cœur du cratère du plus jeune volcan français : le Puy de Montchal, en Auvergne pour l'édition 2011 de l'exposition Horizons. En effet, cela rappelle l'activité strombolienne de ce cratère il y a 7000 ans. L'éruption volcanique est matérialisée par 500 rubans de couleur orange-rouge de 30 mm de largeur chacun et de 8 à 12 m de hauteur. Ils sont étendus grâce à 6 cercles d'acier et de matériaux composites qui permettent à la structure d'atteindre les 12 m de haut et 14 m de diamètre. Ces cercles sont maintenus en l'air grâce à des cordages techniques très résistants. Ce volcan a beau être éteint, il est animé par cette installation qui lui apporte de la couleur et transmet l'histoire du lieu.



Sources:


http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/culture/art/horizons-de-l-art-en-pleine-nature_1023873.html

http://www.earth-of-fire.com/article-l-art-sur-les-chemins-du-feu-du-land-art-dans-un-cratere-103761024.html

EXPOSITION OP'ART, ANNÉES 60


      L'Op Art (ou Art Optique) est un courant des années 60 qui s'intéresse aux effets visuels qui donnent une impression de mouvement , ce qui demande une grande concentration de la part du spectateur.

      Une exposition a été réalisée au MoMA (Museum of Modern Art) à New York en 1965 sur l'Op' Art. L'exposition intitulée "The Responsive Eye" offre aux spectateurs 120 peintures et constructions réalisées par 99 artistes provenant de 15 pays différents. Elle fut la première grande exposition sur l'Optique Art et  permit de faire reconnaître au monde entier la valeur de l'art optique et de sa position qui va au-delà de l'oeuvre d'art. En effet, l'illusion d'optique est réelle à l’œil malgré le fait qu'elle n'existe pas physiquement dans le travail lui-même. Les œuvres de l'Op' Art font interagir le spectateur et lui donnent une impression de mouvement, ce qui le fait participer activement. Ces expériences sont nouvelles pour les visiteurs et se basent sur leurs propres sentiments et ressentis provenant du contraste des couleurs, des illusions créées et des dispositifs optiques mis en place. Victor Vasarely est considéré comme le créateur de l'Art Optique et certaines de ses réalisations ont été présentées à l'exposition "The Responsive Eye".




















Bora III - Victor Vasarely (1964), huile sur toile (149x141cm) 
Copyright © 2016 Op-Art.co.uk





















Métagalaxie - Victor Vasarely (1959-1961), peinture sur toile (160x147cm), Galerie Pascal Lansberg, Paris. © Adagp, Paris 2013





















Vega III, Victor Vasarely (1957-1959)




RÉFÉRENCES:


http://www.grandpalais.fr/fr/article/responsive-eye-lexposition-historique-du-moma


https://www.moma.org/momaorg/shared/pdfs/docs/press_archives/3439/releases/MOMA_1965_0015_14.pdf?2010


http://www.op-art.co.uk/victor-vasarely/

dimanche 7 février 2016

MONOCHROME, PIERRE SOULAGES


      Pierre Soulages est un peintre français né en 1919 qui réalise de la peinture abstraite proche du style de Hans Hartung. En 1979, il commence à créer des tableaux monochromes noirs qui font appel à des reliefs, des entailles, qui entraînent des jeux de lumière et de couleurs.


Peinture, 29 mars 1981, Opera Gallery, © 2016 A&F Markets

      Pierre Soulages a réalisé plusieurs monochromes noirs. Ce monochrome, présenté ci-dessus, créé en 1981 est composé de plusieurs couches de peinture noire et montre cependant beaucoup d'aspérités. Celles-ci sont conçues grâce à des outils du peintre qui a enlevé la matière déposée au préalable (la peinture noire). Elles forment des stries et permettent de refléter la lumière. Ces stries sont inclinées et vont de bas en haut, de droite à gauche. Plusieurs stries plus marquées sont situées aux deux tiers du tableau en partant du haut et séparent la penture en deux. La partie supérieure est beaucoup plus lumineuse grâce à une abondance de stries réparties également, ce qui paradoxalement crée comme un lissage, alors que la partie du bas est plus sombre et les stries y sont inscrites moins régulièrement et plus coupées. 

      "La nuit où le noir est devenu lumière..." est une phrase de Pierre Soulages illustrant parfaitement ce monochrome noir.

EXPRESSIONNISME ALLEMAND (1905-1914)

      L’expressionnisme allemand est un mouvement des Avants-Gardes se déroulant de 1905 à 1914 en Allemagne. Ce mouvement se base sur la peinture spontanée et authentique, il permet aux artistes d'exprimer leurs tensions psychologiques grâce à des couleurs intenses et vives, ainsi que des formes vibrantes. Plusieurs sous-groupes en font partie, tels que Die Brücke avec Kirchner et Der Blaue Reiter avec Kandinsky et Franz Marc qui sont très inspirés par la musique.




Composition IX (1936), Vassily Kandinsky, huile sur toile (113.5x195cm), Centre Pompidou



Impression V Parc (1911), Vassily Kandinsky, huile sur toile (106x157.5cm), Centre Pompidou



Demi nu féminin avec Chapeau (1911), Ernst Ludwig Kirchner, Museum Ludwig



Portrait of Gerda (1914), Ernst Ludwig Kirchner, Guggenheim Museum



Cheval Bleu (1911), Franz Marc, huile sur toile, Musée Lenbachhaus de Munich



Sous la Pluie (1912), Franz Marc, Musée Lenbachhaus de Munich



Danseuses aux bougies (1912), Emile Nolde, Centre Pompidou



Marie en Egypte (1912), Emile Nolde



Killing of the Banquet (Roast Erlegung des Festbratens) from the periodical Der Sturm, vol. 2, no. 93 (1911)
© 2016 Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn



Somali Dance (Somalitanz) (1910)
© 2016 Artists Rights Society (ARS), New York / VG Bild-Kunst, Bonn



Référence:

http://www.histoiredelart.net/courants/l-expressionnisme-10.html